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Missions vers Mars

60's

Le premier engin spatial à avoir pris une photographie de Mars lors d'un passage rapproché de la planète est la mission américaine Mariner 4 en 1965. La mission russe Mars 1 avait déjà effectué un passage rapproché aux abords de la planète rouge mais le contact avec la sonde avait été perdu et aucune photo n'avait pu être prise. Mariner 4 photographia d'anciennes régions cratérisées de l'hémisphère sud qui ne révelèrent aucune présence d'eau, de végétation, ni de signe de vie extra-terrestre. La pression atmosphérique à la surface fut estimée à moins de 7 mbar. Quelques années plus tard, les sondes Mariner 6 et 7 photographièrent, à leurs tours, ces mêmes terrains "mornes" et cratérisés au cours de leurs passages rapprochés.

 

70's

La grande révolution vint en novembre 1971 avec Mariner 9, la première sonde spatiale à être insérée en orbite autour d'une autre planète. A son arrivée, une tempête d'échelle planétaire était en cours cachant la surface de Mars sous un épais voile de poussière en suspension dans l'atmosphère. Une fois que les poussières eurent disparu, l'orbiteur put prendre des photographies qui changèrent complètement la vision que nous avions de la planète: volcans géants, canyons, glaciers, lits de rivières, etc. Mars n'était absolument plus une "morne" planète.

Mariner 9
Mariner 9

Du côté russe, après 8 missions sans succès en 11 ans, leurs premières images de la planète ont été prises avec les missions jumelles Mars 2 et 3 en décembre 1971. Chacune était composée d'un orbiteur et d'un atterrisseur. Les deux atterrisseurs furent les premiers modules à toucher le sol mais ceux-ci n'ont jamais pu renvoyer de données. En effet, le premier s'écrasa à la surface, alors que le second réussit son atterrissage mais le contact fut rompu 20 secondes après le début de la transmission, probablement dû à une tempête de poussière. Les deux orbiteurs fournirent quelques images mais de qualité moindre que celles de Mariner 9. En 1973, malgré l'identification d'un problème lié aux puces électroniques, les Russes envoyèrent quatre nouvelles missions vers Mars:

  • deux orbiteurs (Mars 4 and 5)
  • deux atterrisseurs (Mars 6 and 7)

Mars 4 et 7 furent perdus dans l'espace, le contact avec Mars 6 fut perdu après son atterrissage et Mars 5 fut inséré en orbite mais cessa de répondre après une vingtaine d'orbites. L'accumulation d'échec et de demi succès poussa la Russie à rediriger ses intérêts vers la planète Vénus qui leurs fut plus favorable.

En 1976, les deux missions de la NASA, Viking 1 et 2, se posèrent sur Mars et furent les premières à transmettre des données depuis la surface martienne. Celles-ci étaient équipées pour chercher des traces de vie mais n'en trouvèrent aucune. En plus de cela, les deux sondes ont fourni des mesures in situ de la compostion atmosphérique ainsi que des données météorologiques, dont certaines furent encore utilisées longtemps après la fin de ces deux missions. La durée de vie des ces missions était de 90 jours mais elles durèrent finalement plus de 3 et 6 ans.

Viking lander
L'atterrisseur Viking 1 (Credits NASA )

 

90's

Ce n'est qu'en 1992 qu'une nouvelle mission américaine fut à nouveau envoyée vers Mars: Mars Observer, une mission ambitieuse et onéreuse qui échoua. La NASA décida alors de changer sa philosophie et adopta un nouveau motto "cheaper, faster and better" (moins cher, plus rapide et meilleur) visant à envoyer des missions moins coûteuse à chaque fenêtre de lancement, qui se produisent environ tous les 26 mois.

En 1996, la NASA envoyait deux missions très fructueuses:

  1. l'orbiteur Mars Global Surveyor (MGS)
  2. l'atterrisseur Mars Pathfinder qui comportait à son bord le petit robot mobile Sojourner.

MGS et MEX
Les orbiteurs Mars Global Surveyor et Mars-Express (Credits NASA and ESA)

Cette année-là, une nouvelle tentative russe échoua: Mars 96 qui transportait à son bord des instruments européens. L'échec de Mars 96 poussa l'Europe à construire ses propres satellites. L'ESA mis donc sur pied le project Mars-Express, basé sur les instruments qui se trouvaient à bord de Mars 96.


L'année 1999 vit l'échec de deux missions américaines:

  • Mars Polar Lander
  • Mars Climate Orbiter

 

2000's

Depuis l'année 2000, pas moins de huit missions arrivèrent à/sur Mars. Parmi celles-ci, six sont américaines et deux proviennent de nouveaux arrivants pour Mars: l'Europe en 2003 et l'Inde en 2014. Ces huit missions, qui furent en général très fructueuses, sont données ici par ordre de lancement:

  1. Mars Odyssey (NASA, 2001);
  2. Mars-Express, le premier satellite européen à orbiter autour de Mars (ESA, 2003);
  3. les deux Mars Exploration Rovers (MER), Spirit et Opportunity (NASA, 2003);
  4. Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) en 2005 (NASA);
  5. l'atterrisseur Phoenix en 2007 (NASA);
  6. Mars Science Laboratory (MSL) et son robot mobile de la taille d'une voiture Curiosity qui se posa en 2011 (NASA);
  7. le satellite indien Mars Orbiter Mission (MOM, aussi connu sous le nom de "Mangalyaan" (ISRO, 2013);
  8. et finalement MAVEN (NASA, 2013).

A la fin de l'année 2014, la plupart d'entre eux étaient encore en activité (excepté Spirit et Phoenix). L'orbiteur Mars Express est toujours opérationnel après 11 ans d'activité.

Phoenix lander (Credit NASA)
L'attérisseur Phoenix (Credits NASA)

Curiosity (Credit ESA)
Auto-portrait de Curiosity (Credits NASA)

 

En 2016 l'ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) a été lancée. Ils se concentrera sur le méthane et d'autres composants en trace dans l'atmosphère (ESA/FKA). Un module d'entrée-descente (EDM) fait également partie de la mission ExoMars 2016 avec pour but d'effectuer une démonstration d'atterrissage à la surface de Mars. L'un des instruments à bord de l'orbiteur ExoMars, NOMAD, est supervisé par la division "aéronomie planétaire" de l'IASB.

ExoMars orb-edm-rover
De ExoMars orbiter, EDM en rover (Credits ESA)


En 2018 la mission InSight (NASA) sera lancée visant à étudier l'intérieur de Mars.


Et en 2020, la mission Mars 2020 devrait atteindre Mars avec à son bord une copie du robot mobile Curiosity dont le but sera de préparer des échantillons pour une future mission de retour d'échantillons vers la Terre afin d'y être analysés. Les objectifs scientifiques du robot mobile d'ExoMars sont l'exobiologie et l'études des sous-sols martiens.

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